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Meslou loisirs ... Mille et une bonnes idées...
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2 août 2012

La chronique de la semaine: COMME UN MANTRA

Mon Stylo, trois bouquins, mon calepin, mon Mp3, ma guitare et un caleçon parce que je suis un mec propre et voilà, mission accomplie !

 « Chéri ?

-Oui mon amour ?

-T’as fini ta valise ?

-Ca y est, je viens juste de la terminer !

-T’as pris des chemises ?

-Euh, non…

-Des tee shirts ?

- Ben non plus…

-Des chaussettes ?

-Ben je…

-Ta trousse de toilette ?

-… »

Voilà, mes veilles de vacances ressemblent toujours à quelque chose comme ça. Déjà, parce que je fais toujours mes valises la veille. Ce n’est pas un principe, c’est simplement parce qu’avant, j’ai toujours l’impression d’avoir tout le temps de les faire et donc, je ne fais rien !. Une semaine avant, c’est trop tôt, cinq jours avant je m’organise pour la préparer en établissant une liste de ce que je dois mettre dedans. Trois jours avant, j’aurais bien voulu la faire, mais mes fringues préférées sont encore au sale ou à repasser, c’est l’intendance qui ne suit pas (quand tu es en retard, la mauvaise foi est toujours ton allié…). Deux jours avant, j’ai toujours des imprévus (une course à faire, un pote qui vient à la maison, un livre à finir, le nettoyage du débarras, bref que des trucs super urgents à faire avant de partir…) et la veille, ben j’ai pas le choix, je dois me lancer…

Une fois la valise bouclée (tant bien que mal), les vacances pour moi ont déjà commencé ! Et ce, même si je pars le vendredi soir après le boulot. D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, ce jour là, il flotte au travail comme une atmosphère légère, vous avez le sourire, vous êtes calme, vous vous sentez même un peu mou… contrairement au boss et à vos collègues qui eux ont bien compris qu’il va se passer un mois avant qu’ils vous revoient et qui savent que c’est aujourd’hui ou jamais qu’il faut vous donner le dossier-urgent-de-la-mort-qui-tue-sinon-la-terre-explose. Cela afin que vous puissiez le traiter tout de suite maintenant-tu-comprends-si-ça-ne-part-pas-en-DRH-aujourd’hui-il-ou-elle-ne-sera-pas-payé… bref comme à chaque dernière journée avant les grandes vacances, alors que vous aviez tout prévu pour finir la semaine en roue libre à faire un peu de classement et ranger votre bureau continuellement et éternellement en bordel, vous courez partout dans tout les services, le portable collé à l’oreille en vous demandant comment vous allez tout terminer aujourd’hui…

17h, ça y est, vous êtes sorti, les mômes sont déjà dans la bagnole que vous avez nettoyé de l’intérieur à l’extérieur la veille à l’Éléphant Bleu et qu’ils sont déjà en train de saloper en manger leur goûter qui fait plein de miettes et qui maculent les sièges de tâches brunâtres de cacao fondu… bon, vous ne dîtes, ça ne sert à rien de gueuler. D’abord parce que deux de vos trois mioches sont des ados, donc par nature incapables d’entendre quoi que soit (hormones et casques de smartphone obligent…) Ensuite parce vous êtes en vacances et que ça ne sert rien de s’énerver. Tout va bien. « je suis en vacances, je suis en vacances,  je suis en vacances, je suis en vacances » vous vous le répétez tel un mantra histoire de vous calmer… Vous prenez la route pour vous apercevoir au bout d’un quart d’heure qu’il faut repasser à la maison parce vous avez oublié le doudou du petit dernier et qu’il est inenvisageable de partir sans, sans risquer d’entendre le gosse pleurer deux semaines sans interruption… vous le savez très bien, l’année dernière il avait perdu son ballon Tchoupi sur la plage et vous aviez du faire 180 kilomètres et 27 centres Leclerc pour lui en racheter un afin qu’il s’arrête de hurler…

Donc, vous retournez à la maison récupérer le précieux objet puis, définitivement, vous vous rendez sur la route des vacances. Enfin, vous espérez, puisque votre GPS n’a toujours pas trouver de satellite et vous avez donc été obligé de prendre la A6 en espérant ne pas trop vous tromper de chemin…

Tiens, visiblement, on dirait que vous n’êtes pas le seul à avoir eu l’idée de prendre la route le vendredi soir pour éviter les départs du samedi. Devant vous, un bouchon qui doit bien faire 15 kilomètres à vue de nez s’étend dans la campagne naissante… vous vous répétez ce qui deviendra le leitmotiv de votre trajet : « je suis en vacances, je suis en vacances, je suis en vacances, je suis en vacances… ». Un peu plus tard vous avez droit au premier « Papa quand est-ce qu’on arrive » précédant une longue série qui comprendra aussi « papa j’ai envie de faire pipi », « papa j’ai faim » ou bien « Papa Romain ne veut pas me prêter la PS3… ». N’oubliez pas, vous êtes en vacances…

Après cinq heures de route sans incident notable si ce n’est le petit qui a vomi son bibi et a salopé toute la banquette, le dîner à l’Autogrill pas bon et très cher parce que vous avez oublié le pique nique préparé la veille dans le frigo, le fait que vous ayez tourné environ une heure dans la campagne pour trouver votre location perdue au fond d’un chemin dans un lieudit tellement petit qu’il n’est même pas indiqué sur la carte ou sur le GPS, Après cinq heures de périple donc, vous êtes arrivez. Les vacances ont bel et bien commencées.

Il vous reste à vous installer…

Mais ça, c’est une autre histoire !

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Commentaires
M
Rien que du vécu à ce que je vois ... j'ai adoré ta chronique et te lire, a été rafraîchissant. Un beau brin de plume (ou de clavier).Un départ en vacances, comme j'aime les vivre moi aussi. Par contre, j'ai cherché l'inscription à une éventuelle newsletter. J'aurais aimé suivre ton blog. Je penserais à revenir, c'est sûr. A bientôt!
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